jeudi 31 octobre 2013

Fingers crossed

Une amie me laisse un message sur mon répondeur. J'en profite pour configurer ma messagerie, car je ne l'ai toujours pas fait depuis mon arrivée, avant d'écouter son message.

Surprise! Je tombe sur un message datant de 4 jours....
"Bonjour, Véronique Palomard, Rédactrice en chef des Nouvelles Calédoniennes (l'unique quotidien du territoire), je vous appelle suite à la candidature au poste de journaliste. Merci de me rappeler au..." 

Ma surprise est la plus totale, étant donné que je voulais postuler à l'annonce dans les jours qui arrivent.....
Je ne comprends rien.... Aurai-je postulé et ma mémoire m'aurait-elle fait défaut?
Ça me parait bizarre car je voulais vraiment pendre le temps de faire une lettre et un CV approprié au poste...
Dans le doute, je vérifie mes mails envoyés... Rien...
Soit...
Je rappelle la nana comme si de rien était et nous nous fixons un rdv 3 jours plus tard....

Prévoyante, je demande à Béryl ou se trouve le bâtiment ou je dois me rendre. Elle m'indique l'adresse. Arrivée 5 minutes avant l'heure, je me rends à l'accueil que je trouve un peu bizarre pour un journal. Et là on me dit que je me suis trompée de bâtiment. Que la rédaction se trouve à l'autre bout de la ville!
Elle n'a pas eu le temps de finir sa phrase que j'étais déjà au volant en train de faire crisser les pneus de la voiture...
Direction la cathédrale (Je n'ai pas plus d'infos que ça. Je compte sur ma bonne étoile... qui me mènera au bon endroit).

Arrivée (trempée) dans les (bons) locaux du journal, ma première impression est celle de déja vu. Qu'on soit à Lyon, au Mans, à Bordeaux ou à Nouméa, les locaux, l'ambiance et les gens travaillant dans un canard de presse régionale sont EXACTEMENT les mêmes!

J'arrive à l'accueil et demande Mme Pamolard... On me répond que je cherche certainement Mme PaLomard.... Moment de solitude... Passons....

Après 10 minutes d'attente (le temps de trouver un journal en guise d'éventail pour me  sécher un peu), deux personnes se présentent à moi.

Me voici en face de la DRH et le chef de service.
Sensation bizarre de me retrouver, ici, à 17 000 km de la France, dans l'unique quotidien régional, pour me vendre en tant que "journaliste".... (Environnement que je connais quand même un peu ayant fait quelques années de piges)


Des questions sur ma personnalité, mon parcours.... Mais aussi pratiques:
"Il y a un accident de voiture avec 4 morts en brousse et un dossier complet sur la fraude fiscale. Vous mettez quoi à la Une?" Ou encore "Vous rencontrez un responsable politique qui présente les nouvelles mesures qu'il souhaite présenter au Congrès, comment traitez-vous le sujet?"

L'entretien durera 1h15.
D'autres candidats doivent être reçus. Le poste est à pourvoir pour la mi-

décembre..... Réponse dans 10 jours....
Wait and see....


PS: Finalement, j'en déduis au cours de l'entretien que mon CV a atterri sur le bureau de la rédac Chef car j'avais postulé à une autre annonce, pour une entreprise du même groupe que les nouvelles calédoniennes ou on m'avait répondu négativement.





mardi 29 octobre 2013

Profession: Mécano

Lundi matin 5H30.
J'enfile mon pantalon de travail et un vieux Tee-shirt. Un bon café, un petit dèj' et un moment détente pour attaquer ma première journée de boulot.

Départ à 6H30 direction Ducos (une très grande zone commercio-industrielle où sont situés la plupart des garages).

Arrivée à 6H40, surpris d'arriver si tôt.

Un bonjour à tout le monde, prise de casier, de caisse à outils et en avant.

Le rythme est plutôt cool et l'équipe sympa, de quoi me sentir à l'aise.
Le seul hic c'est que les véhicules qui circulent dans les mines ont le châssis recouvert d'une croute de terre rouge de 2 cm d'épaisseur....
Je vous laisse l’imaginer comme ça croustille dans ma bouche quand je suis couché dessous pour réparer quelquechose...
Très agréable.

Hier soir, je m'était préparé une "gamelle" pour manger à midi, enfin 11h car mes horaires sont 7/11h 13/17h, que j'ai oublié de prendre dans le frigo... je ne devais pas être très réveillé...

Du coup je pars avec Franck, un collègue kanak qui allait s'acheter un truc à emporter. On discute, il me raconte sa vie d'un kanak en nouvelle-calédonie avec son accent bien d'ici!

Deux heures de pause à Ducos c'est un peu long. Je décide alors de rattaquer à midi. Plutôt confortable car je peux finir à 16H quand il n'y a pas trop de travail à finir.

 Ici, les véhicules ont toutes un soucis, voyant moteur, courroie qui couïne....sauf que ça ne gêne personne....

  Alors,remplis de bonne volonté, je propose au chef d'atelier l'investissement (plus que nécessaire) d'un boitier de diagnostique parce que moi ça me gêne. Affaire à suivre.....
 Je suis satisfait de cette première journée.

lundi 28 octobre 2013

Un havre de paix

Le week-end arrivant, Romain et moi avons décidé de partir sur la route pour une destination encore inconnue...
Pic nic dans le coffre, maillots de bain mis, nous avons pris la papamobile (comme l'a rebaptisée Viki) et avons pris la direction du Sud, sans destination précise.
Allons voir ce qu'est la Calédonie en dehors de Nouméa!

Les gros orages  de la veille nous font découvrir des contrastes somptueux de l'océan. Un rouge brique sur le bord se déclinant en bleu de plus en plus turquoise... Nous prenons le pic-nic sur une plage, belle dans sa simplicité.
La nature dans son plus bel écrin sauvage. Et en plus, nous sommes seuls au monde.

Puis, nous continuons notre périple. Il n'y a pas 36 choix de route ici, il n'y en a qu'une seule qui relie le sud. Alors allons-y!
Dès que nous avons quitté la plage, nous découvrons les joies de la conduite calédonienne dont on nous a tant parlé....
La rivière aux pirogues
Des routes sinueuses, des virages trèèèès rudes, des rebords de routes inexistants, une étroitesse de voie (du fait de ces rebords de chaussée dangereux). mais tout ça serait de la rigolade sans LES nids de poule (je dirai plutôt d'autruche vu leur taille!)..... Bref, un régal pour nous, les "zoreilles" fraîchement débarqués....
On comprend mieux pourquoi nous ne croisons que des 4X4......



Nous profitons du spectacle de la nature. D'immenses espaces de verdure montagneux, une terre rouge vif avec, en toile de fond, cet océan bleu turquoise. Le contraste est magnifique et nous rappelle étrangement l'Australie.
On s'y croirait, le relief en moins.

Au hasard de notre périple, et des cols franchis, et des rivières traversées, un panneau indiquant la "ville" de Prony à 20 km. Nous décidons d'y aller.
Mon guide (merci maman) nous indique que ce hameau est un ancien bagne ou les prisonniers n'y étaient même pas enchainés tant ils étaient isolés de toute civilisation, et emprisonnés par la nature. Aujourd'hui, le village est entretenu par une association de riverains passionnés.






Après les derniers km de pistes (la papamobile est costaud!), au milieu de rien, nous arrivons devant une barrière: "Garez-vous ici". Nous nous exécutons et continuons notre chemin à pied.
Nous pénétrons petit à petit dans un charmant village désertique ou des petites maisons bordent l'unique chemin du hameau.




Un havre de paix, où la nature à repris tous ces droits et où seul le chant des oiseaux vient troubler ce silence.










Nous passerons toute l'après-midi à profiter du magnifique spectacle de ce petit village ou les gens vivent coupés du monde, en totale autarcie, à seulement 60km de Nouméa.
Quoi de mieux pour Romain, qui peut attaquer sa première journée de travail

vendredi 25 octobre 2013

J'OBserve Bien

Un email Retenti sur le téléphone d'Aurélie:

"Salut, ma cousine a trouvé une offre d'emploi pour Romain, je te la transmets! Béryl"

Cherche mécanicien PL/TC
 
Sous l’autorité du Chef d’atelier, vous intervenez sur l’ensemble des véhicules de la flotte en maintenance corrective et préventive. Vous participez à la réorganisation de l’atelier et contribuez par vos méthodes de travail à l’amélioration des règles de sécurité.
Profil :
Vous avez une expérience similaire minimum de 5 ans et souhaitez faire partie d’un projet de développement. Vous êtes rigoureux et aimez travailler en équipe soudée.

Permis B indispensable
Permis C et D seraient un atout


À ce moment j'étais occupé, Aurélie me lit l'annonce...Pas le titre.
Je m'étais mis dans la tête de me patenter (devenir mécano indépendant comme ça se fait beaucoup ici) donc mon attention à l'égard de cette offre laisse à désirer...

Voyant mon enthousiasme saisissant,  Aurélie décide de postuler pour moi.

20 minutes plus tard, je reçois un coup de téléphone. Entretien avec la DRH puis avec le chef d'atelier le lendemain...
Aurélie ayant omis de me lire le titre de l'annonce, je ne suis pas au courant que c'est pour un poste de mécanicien Poids Lourd/Transport en Commun...

Une fois devant la DRH et après la présentation du poste par celle-ci, je suis encore moins emballé car je ne suis pas mécanicien poids lourd, encore moins transports en commun.
Par respect, je poursuis la démarche jusqu'à l'atelier qui se trouve dans la même zone industrielle que mon premier entretien de la semaine dernière dans le garage.

Une fois à l'adresse indiquée, j'arrive sur une espèce de terrain vague avec plein d'épaves de Cars en décomposition avancée....
Je tombe sur un homme, tee-shirt noir avec écrit ARC-EN-CIEL dessus, jean bleu avec des bandes fluorescentes cousues maison au niveau des mollets.
A cet instant, je me demande dans quoi je m'embarque.....

Il s'agit en fait du Chef d'atelier qui me présente le site et ses projets à court terme.
L'entreprise, de navettes entre l'aéroport et Nouméa et de transport scolaire
comptant plus de 200 salariés, est en pleine restructuration et je me rends compte que je peux apporter pas mal de compétences à l'équipe déjà en place.
Au terme de cette journée, je me trouve finalement animé par les opportunités que pourraient m'apporter ce Job.

La DRH me rappellera le lendemain pour discuter salaire et conditions de travail. Je finirai par accepter le poste.
Je démarre Lundi prochain à 7 h (!). Et oui, c'est comme ça ici. Le jour se levant très tôt, la journée commence elle aussi aux aurores!

Finalement, sur un malentendu, ça peut toujours marcher !

jeudi 24 octobre 2013

Vous avez dit sauterelle?

Depuis que nous sommes arrivés, on nous parle des sauterelles géantes qui se nichent dans les cocotiers et les palmiers....
Soit... Mais on en a toujours pas vu...

Ce matin, alors que Romain s'occupait de vider la piscine (hier soir un gros orage, voir une tempête l'a remplit à raz-bord) d'un coup je le vois arriver en courant,  "Prends ton appareil photo, y'a une sauterelle!".
Ni une, ni deux, nous voilà à scruter les feuilles de palmier et d'un coup la sauterelle avec ses gros yeux jaunes se trouve nez à nez avec nous.






Elle est enOOOOOOrme! 14 cm (on a mesuré!)! Du jamais vu pour nous, métropolitains! Ses antennes longues de plus de 20 cm nous chatouillent les mains.









Vu qu'on ne sait pas si elle pique ou pas, on a pas voulu s'aventurer à la prendre dans nos mains. Mais le peu que nous l'ayons manipulé, elle n'avait pas l'air agressive.
Juste trèèèèèès impressionnante!







Voila, on voulait vous faire partager ça..... Car ça fait aussi parti du voyage ces découvertes incongrues!




Sacré Kava

Hier soir, Béryl et Viki nous embarque pour notre première expérience typique mélanésienne: aller dans un Nakamal boire du Kava.
Alors qu'est-ce que c'est que ces mots bizarres...
Le Nakamal, c'est comme un bar en plein air, sans musique, ou chaque groupe parle très bas. Le silence y est de rigueur dans une obscurité quasi parfaite. L'ambiance est très relax, sobre et sans fioriture. On y vient seul ou en groupe pour parler et échanger après sa journée de travail.
Il n'y a qu'une seule boisson à boire, à savoir le fameux Kava....
C'est une boisson traditionnelle mélanésienne obtenue a partir de racines d'arbustes trempées puis pressées. Traditionnellement les racines sont mâchées, crachées dans une feuille de bananier puis filtrées.... Selon Béryl, notre boisson a été fabriquée "dans le respect de la tradition"....(!)
Le kava est interdit dans plusieurs pays car il contient des substances anxiolitiques et anesthésiantes. Sa consommation ne présente aucune accoutumance ni dépendance.  Traditionnellement, le kava a une place importante dans la coutume mélanésienne. Sa consommation est avant tout un acte social.

Bon, alors nous voila au fin fond d'une zone industrielle dans la nuit noire (il n'est que 19 h mais ici c'est déjà la nuit). Si nous n'étions pas avec Béryl et Viki, je pense que j'aurai cru ma dernière heure arrivée tellement les ruelles paraissaient glauques... Bref. Arrivées au fond du fond de la ZI, on se gare.... Il y a pas mal de voitures garées un peu n'importe comment..... On entend rien, pas de musique, pas de bruit, pas de gens... Nous évoluons dans le noir pour arriver dans une petit jardin entourés de très grands arbres,  ou les gens chuchotent autour de tables, plongés dans l'obscurité...
Nous nous installons à une table et commençons à parler... Il n'y a que des locaux de tous âges. C'est  une ambiance détendue....
Au bout de 10 minutes, aucun serveur n'est venu nous voir pour prendre notre commande. Soudain, Béryl nous lance "On y va?"OK, alors allons-y....
On se dirige vers le bar ou le barman, un rastaman avec des dreadlocks géantes nous sert, sans même nous demander ce qu'on veut boire, dans 4 sells (demi noix de coco), un liquide jaunâtre (Romain le verra plutot verdâtre depuis son angle de vue).... Un peu interloquée, me demandant ce que je fais là, je dis discrètement à Romain "allez, courage..." avec un regard compatissant....
Et là, Béryl et Viki prennent leur sell et s'en vont plus loin près d'un évier...... Nous leur emboitons le pas, scrutant leur moindre fait et geste...
 
Nous voilà réunies autour de cet évier... Et là, les filles se mettent à boire cul-sec (!)... Et oui, le Kava se boit d'un trait! Un  dernier regard compatissant à Romain et voilà que nous aussi nous buvons notre premier Kava....
J'ai bien essayé de le boire d'un seul coup, mais le goût âpre et amer, qui me rappelle celui de la terre me fait stopper au bout de 2 gorgées.... Mais je vois les autres qui s'enfilent ça d'un trait alors, j'y retourne sans sourciller et termine mon sell.
Des résidus bizarres dans la bouche....
Les filles crachent... Ah, voilà pourquoi nous sommes tous les 4 agglutinés autour de cet évier sous l'escalier!
Sur le bar, des petits gâteaux sont à notre disposition pour nous faire oublier le goût en bouche....

De retour à notre table, mis à part le gout qui reste, les premiers effets se font sentir immédiatement. Ma langue, mes lèvres et ma gorge se trouvent légèrement anesthésiés, un peu comme chez le dentiste. J'apprends que cette anesthésie n'est pas l'effet recherché. Il s'en ira rapidement.
Le véritable l'effet anxiolitique et relaxant se fait ressentir après 2 ou 3 sells, mais nous resterons là pour ce soir car on voulait juste tester le fameux Kava.

Bien que nous sommes encore loin d'avoir tout capté sur les sur les significations de cette boisson, on aura tout de même compris que c'est un acte ritualisé et remplit de codes.

Une expérience déboussolante certes mais qui nous aura bien plus quand même!

mercredi 23 octobre 2013

La maison de vacances

Cette semaine, nous avons une mission pour le moins agréable: Garder la maison d'un ami parti en vacances.....




Nous avons donc pris nos quartiers lundi soir dans notre nouveau chez nous temporaire avec, en guise de compagnie et pour notre plus grand bonheur, Pepsi, un jeune matou très doux et le chat du voisin qui squatte également.















Jean-Luc a une maison type provençale dans un quartier chic de Nouméa, sur une presqu'île.










Et, comme les cambriolages sont la nouvelle mode ici, il est très courant de laisser sa maison en garde pendant son absence.












La maison est entourée d'un jardin tropical aux différents types de palmiers,  bougainvilliers en fleur et autres plantes typiques calédoniennes dont on ne connait pas encore les noms.
















 Ici, l'arbre du voyageur, très répandu ici.












En contre bas, au niveau des chambres, une belle piscine sans vis à vis.... Bref, un petit endroit de paradis!








Notre chambre donnant sur la piscine.










Donc, même si nous continuons nos recherches, ça fait comme si nous étions dans une maison de vacances.


mardi 22 octobre 2013

Première sortie snorkeling

Après une semaine non-stop de recherches de boulot, d'outils (pour Romain) et de voiture, le mot d'ordre du week-end était : PROFITER!
Et oui, car à part un petit bain dans le Pacifique, nous n'avons pas encore profité de la plage ni des fonds marins qu'on dit splendides....
Alors pour remédier à ça, direction l'ilôt Canard!
Un petit banc de sable (Assez large quand même pour accueillir un restaurant)  avec une végétation dense, à 5 minutes de Taxi-Boat depuis la baie de l'Anse Vata.
Une salade de lentilles et 3 baguettes de pain (si si, bien qu'à l'autre bout du monde il y en a ici!) plus tard, nous voila embarqués à bord du petit bateau jaune plutôt rustique.

Après 5 minutes de traversée, le taxi-boat s'échoue sur le banc de sable, qui est en réalité un plus un banc de corail.
La couleur de l'eau et la plage de corail blanc nous éblouissent par leur pureté. La journée s'annonce bien, surtout que nous avons dans nos sacs, les outils indispensables sur l'îlot: nos palmes, nos masques et nos tubas!

Après avoir fait le tour de l'îlot à pied (pas plus de 5 minutes! Le centre de l'îlot est une réserve de nidification pour les oiseaux locaux, alors les visiteurs peuvent uniquement faire le pourtour par la plage), tous à l'eau!
Nous allons voir si les fonds maris sont à la hauteur de leur réputation! (Dans la baie ou nous nous trouvons, il se dit qu'un dugong y a élu domicile. Mais tant que nous ne l'avons pas vu, on ne peut rien affirmer alors peut-être que nous ferons sa connaissance aujourd'hui!)
Une fois les pieds dans l'eau, nous mettons nos palmes et déjà nous voyons une famille de poissons perroquets qui viennent nous accueillir et déambuler à nos pieds!

Le masque et tuba mis en place, on se jette à l'eau (25°C).  Que le voyage dans le monde de Némo commence!
Des poissons plus colorés les uns que les autres, des petits, des gros, des longs et même des trèèèès longs nous accueillent dans leur monde de silence et de crépitements.



Les coraux aux couleurs bleu, rouge et même violet que les rayons du soleil viennent exacerber par leur lumière nous remplissent de quiétude.
De grosses étoiles de mer d'un bleu électrique squattent le fond qui ne se trouve pas à plus de 2 mètres.
Surprise! Trois tortues viennent à notre rencontre! Nous les suivons, elles se laissent même toucher!


Romain aura même l'honneur de tomber nez à nez avec un tricot rayé! Ce serpent marin, emblématique de Nouvelle-calédonie car endémique, dont le venin, mortel, est 10 fois plus puissant que celui d'un cobra. Heureusement pour lui, bien que dangereux, le serpent n'est pas du tout agressif.  Il nagera avec ce tricot quelques minutes avec une petite pointe d’appréhension vite balayée par l’excitation.



Après une bonne heure dans l'eau à explorer les fonds marins qui nous ont comblé, nous voici sur le chemin du retour. Et avec les vagues et le courant, ce n'est pas une mince que de retourner sur le bord!
Quand je suis sur le point d'y arriver, voilà une vague qui m'embarque vers le fond... Sauf que le fond ici, ce n'est pas du sable mais des récifs coraliens..... Et le corail, c'est très dur et quand on rentre en contact avec lui, il injecte une petite dose de venin (inoffensif mais qui fait mal et qui démange!).... Bref, mes cuisses, mes mains et mon ventre se rappelleront de cette première sortie snorkeling!


 
On finira la journée à faire du farniente et à retourner explorer ces fonds marins.
Le mot d'ordre à été respecté à la lettre pour notre plus grand bien!
On peut maintenant attaqué cette nouvelle semaine remontés comme des pendules!


samedi 19 octobre 2013

Voiture à vendre

        Ici, à Nouméa, la voiture est de rigueur! La ville est tellement vallonnée par endroits qu'être piétons se révèle parfois compliqué... Et puis, tout le monde prend sa voiture pour faire....300 mètres...
Alors, nous avons décidé de faire de l'achat d'un véhicule notre priorité pour pouvoir être mobiles et indépendants.
Alors, après presque une semaine de "feuilletage" d'annonces, nous arrivons à une sélection de "bonnes affaires".

Une magnifique RENAULT CLIO II
Un pick-up JMC avec très peu de kilomètres
Une PEUGEOT 206, prix à débattre
Un CITROËN BERLINGO 5 places, TBEG (Très Bon Etat Général)
Une PEUGEOT 107, pas chère

Quelques coups de fil plus tard, nous obtenons des RDV pour visiter lesdits véhicules.
Commençons par la clio. Les feux avant complètement opaques, le verni du capot parti en vacances avec la mousse du volant.

"Merci, on vous tient au courant..."



Direction Nouville, une presqu'île non loin du centre de Nouméa, pour voir un 4X4 pick up JMC. Pare-choc avant cassé, pneus avant lisses, pneus arrière dépareillés, deuxième vitesse qui craque et embrayage en fin de vie....

"Merci, on vous tient au courant..."


Un peu déçus mais pas découragés nous rentrons à la maison pour manger...

Aurélie, toujours connectée (une veille habitude...je vous expliquerai...) reçoit un email de Béryl.
"J'ai un collègue qui vend sa voiture, elle a peu de kilomètres et est en bon état. Vous pouvez venir la voir cet aprèm!"

Après manger et un bon Thé/Café, nous partons pour le lieu de travail de notre amie.

Surprise, un superbe RENAULT Scénic II 1.5 dci avec seulement 50.000km à 550 000 francs pacifiques. À peu près dans notre budget.

Seul Hic, nous avons besoin d'une voiture très rapidement (=aujourd'hui) et les pneus arrière à changer et une vidange à faire... pas le temps d'attendre.

Je dis à Béryl de proposer 480 000 XPF à son collègue néo-zélandais pour une vente dans l'état.
Béryl, fine négociatrice, lui dis 450 000 parceque nous payons CASH.

Après une petite grimace...
L'affaire est conclue (en anglais SVP!) et nous voilà avec une belle voiture de papa pour à peine 3800€ !

Merci Béryl!

Le mécano

19H, un coup de téléphone...
Moi:   "ALLO?"
Eux:   "Bonsoir, nous sommes en bas de chez vous"
Moi:   "Ah bon... J'arrive"

Je me demande qui cela peut-être. Le patron du garage où j'ai rendez-vous demain matin?
Arrivé en bas, une grosse camionnette AIRCALIN.
Ma valise est arrivée!!
Petit check des rilsans que j'avais mis sur les fermetures éclair , pour voir si elle a été ouverte par la douane ou même une personne mal intentionnée.
Intacts.

Je n'ai plus qu'à sortir mes affaires de mécanique de ma fameuse valise et aller casser la baraque.

Au matin, après avoir déposé Béryl à son bureau direction DUCOS, une grande zone commerciale, "THE place to be" pour un mécano.
Après avoir tourné pendant un bon 1/4 d'heure je me trouve enfin devant un garage par super présentable, Mais bon...

Un homme blanc avec un belle accent caldoche nommé Jean-Yves m'accueille en me disant que le patron n'est pas là, qu'il est le chef d'atelier, "Ton test consiste à trouver la panne sur une voiture à vendre, qui est tombée en panne d'essence et ne tourne plus rond depuis."
OK.

Une fois le diagnostique fait, je vais au bureau du patron, un zoreille qui était revenu entre-temps, "C'est bien, mais tu arrives trop tard car je viens de signer une promesse d'embauche! Néanmoins j'aimerai te garder sous le coude au cas où je n'aurai pas recruter un cheval de course parce que je veux pas me garder un âne dans les pattes!"

Bon et bien je repars bredouille mais vu comment il parle de ses salariés.... finalement, ça m'arrange.....



jeudi 17 octobre 2013

Le niveau de vie calédonien

Depuis que nous sommes arrivés, nous n'avons pas pris le temps de visiter.
Nous nous sommes penchés de suite sur l'établissement de notre situation ici, à Nouméa.

-Achat d'une carte SIM pour nos téléphones =>OK, il y a un seul et unique opérateur mobile ici. ON vous laisse donc imaginer les tarifs que pratique ce dernier.... A quand l'arrivée de free en Calédonie pour rééquilibrer le marché??? Pour vous donner une idée, 2h de communication (sans accès internet!) coute l'équivalent de 30€. Nous avons donc choisi l'option la plus simple pour nous pour le moment, à savoir une carte rechargeable. Notre objectif étant de pouvoir être joints.

-Ouverture d'un compte en banque => En cours car nous avons fait le tour des banques et le moins qu'on puisse dire c'est qu'elles se gavent ici! Les tarifs des comptes en banques sont exorbitants! Les tarifs d'un CB normale sont à peu près 50% plus chers que les banques de métropole. Et pourtant il y a la BNP, mais bizarrement, c'est elle qui pratique les tarifs les plus élevés!

-Achat d'une voiture => heu.... on est en veille... Car c'est aussi très chère! La moindre petite voiture en état moyen coûte l'équivalent de quelques 3 000 €.... Alors on cherche...
Nouméa est engorgé de voitures. Ici tout le monde prend son véhicule pour faire 200m. De plus, le parc auto est très récent. On voit beaucoup de porche Cayenne ou gros 4X4 pick-up flambants neufs.  Mais bizarrement, sur le marché de l'occasion, très peu de voitures de plus de 5 ans.... On a essayé de savoir que devenait les voitures plus anciennes... La question demeure pour le moment sans réponse... Seule petite réjouissance, question essence et gasoil, le prix au litre est un tout petit peu moins cher qu'en métropole.... Allez comprendre pourquoi.....

- Mise à jour de nos CV => OK et c'était notre priorité! Romain a postulé à deux offres de mécanicien auto (il a fait une formation mécanique bateau mais pour faire ses armes ici, il préfère se tourner vers ce qu'il connait pour vendre son expérience).  Voici l'annonce à laquelle il a répondu:
"Cherche un VRAI mécanicien qui saura aussi être bon en électronique pour tous types de véhicules
Pas de charlatans ou de démonteurs de voitures
un VRAI mécano
me contacter via le site pour lui expliquer en détail ce que je lui proposerai"

Et ça à porter ses fruits! Romain se rend à son premier entretien-test demain! Le responsable du garage lui fera faire un diagnostique sur un véhicule en panne pour voir un peu ce qu'il vaut.  croisons les doigts!

mercredi 16 octobre 2013

Premières surprises

Samedi matin, 10 heures.
Nous sommes arrivés la veille dans l'appartement de Béryl et Bertrand. Nuit noire.
Béryl nous dit que la vue est belle depuis l'appartement...

A notre réveil, nous brulons d'impatience de voir ce que la tant attendue terre Calédonienne recèle comme paysage. Le store de notre chambre s'ouvrant au fur et à mesure, c'est une lumière éblouissante et qui nous fait froncer les sourcils. Difficile de garder les yeux ouverts avec ce ciel bleu et ce grand soleil. Après avoir retourné nos bagages pour mettre nos lunettes de soleil, c'est avec une certaine émotion que la vue se dévoile devant nous. Une grande baie, calme, avec des montagnes qui se jettent dans  la mer telle des cartes postales de l'autre bout du monde.... Pas de doute, la Calédonie nous surprend déjà!


Émus et excités, nous allons rejoindre Béryl, Bertrand et Viki, la sœur de Béryl dans le salon.
Et là, c'est le clou du spectacle. Le salon donne sur un balcon avec vue plongeant et directe sur la baie de l’orphelinat. Deux langues de terres vallonnées renferment une baie (pas la même) aux différentes nuances de turquoises. Un port de plaisance ou quelques bateaux, petits et grands, à voile ou à moteur son déjà en route en direction du large. Le tout s'ouvrant, bien évidemment, sur le lagon de Nouméa....
Une vue à couper le souffle tout simplement magnifique....

Vous l'aurez donc compris, l'appartement, traversant, donne sur deux baies distinctes avec des paysages complètement différents.


En fait, nous sommes dans un quartier surplombant la ville, ce qui nous donne droit à cette vue imprenable et des couchers de soleils splendides.

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lundi 14 octobre 2013

Nouméa, nous voilà!

C'est après plus de 4h de retard que nous embarquons pour notre dernier vol afin de survoler le pacifique.
2h plus tard, nous foulons,pour la première fois,le sol du tant attendu " Caillou".

Une chaleur humide nous assaille, pas de doute, ON Y EST!

Arrivés dans le hall de l'aéroport, nous récupérons petit à petit nos bagages qui arrivent au compte-goutte. Plus ca va, plus nous sommes seuls autour du tapis.... jusqu'à l'arrêt complet de celui-ci....
Mon bagage principal dans lequel étaient tous mes habits s'est perdu quelque part entre Paris et Nouméa.....
Ni une, ni deux, on se jette sur la dernière personne présente dans le hall pour faire la déclaration de perte.

Ensuite, l'ultime étape de notre voyage nous attend, la douane....

Arrivé au poste, plus personne...Les douaniers étaient rentrés chez eux. L'aéroport était vide!
On est donc passés "comme ça" sans aucun contrôle....

Usés par le voyage mais heureux, Béryl, une amie d'enfance d'Aurélie, nous accueillait
chaleureusement.
Après une demi-heure de voiture, nous voila arrivée dans Nouméa. (Arrivés à 20h, la nuit était tombée depuis 18h).

Après une petite douche très appréciée, Béryl nous embarque avec elle pour aller boire un verre avec sa bande de collègues.  Quelques bières australiennes dégustées sous des cocotiers plus tard, nous rentrons vers 3h du matin, et trouvons enfin un lit et une chambre calme pour se remettre de notre long périple.


vendredi 11 octobre 2013

Sydney, here we are!

Nous voila a Sydney!
Depuis l'avion , nous avons pu revoir l'opera et le Harbour Bridge laisses il y a 4 ans derriere nous....
Ca nous a fait quelque chose de revoir cette terre rouge que nous connaissons bien.

Mais, revenons a nos moutons, car nous touchons presque a notre destination!
2000 km nous separent actuellement de Noumea!

Le voyage s'est pas mal passe bien qu'en arrivant pour enregistrer nos bagages a Paris, la gentille hotesse nous demande notre visa......
Vu nos tetes decomposees et le silence qui s'en est suivi la ravissante dame a bien vu que personne ne nous avait dit....
Et oui! Car prendre ses billets et s'enregistrer en ligne a du bon et du moins bon! Personne ne nous avait dit qu'il fallait un visa pour fouler le sol Australien pour seulement 3 petites heures d'escale!
Alors nous voila partir a courir dans les dedales de couloirs de l'aeroport pour nous faire faire un visa en urgence!
LE petit coup de pression qui met du piquant a ce voyage tellement cadre et sans surprise qu'est le notre!

Alors apres avoir tourne et vire, nous avons enfin trouve LA personne qui nous delivrait le sesame!
 Plus de peur que de mal.....

Sinon, pour ce qui est des vols, ce fut long, tres long... mais ca, on le savait!

Question jetlag, nous n'avons absolument aucune idee de quel jour nous sommes, ni l'heure qu'il est..... Bien qu'en regardant par la fenetre et la tete des australiens j'opterai pour le milieu de matinee....

Notre dernier avion part dans quelque temps (je n'en sais pas plus quand j'ecris ses lignes) et ce sera reparti pour 3 toutes petites heures de vol au dessus du pacifique.

Sur ce, on va de ce pas essayer de trouver une horloge qui nous indiquerait l'heure locale, histoire de ne pas louper notre vol, ce serait dommage, (quoique, maintenant qu'on a un visa australien, ca nous permettrait de le rentabiliser un peu!).
On se retrouve cette fois-ci sur le caillou, le vrai tant attendu pour nos premieres impressions et ressentis!

Bisous!






jeudi 10 octobre 2013

En direct de l'a380


Un petit article en direct de l'avion avec un bon gros coup de pression en faisant enregistrer nos bagages.... Mais ca on vous le racontera en details plus tard.
L'avion ferme ses portes, je dois vous laisser.
Merci de nous entourer comme vous le faites. 
On vous embrasse fort et on se retrouve de l'autre coté du globe!

mardi 8 octobre 2013

Le voyage continue...ou commence

    Après notre départ de Chaponost, arrivée au Mans. Une épreuve compliquée nous attend....
La transformation de mes 26 kg de bagages et des 67 kg d'Aurélie en 60 kg au total. Le tout divisé en deux parties égales. J'ai dû me séparer de 6kg d'affaires. Et Aurélie...Je vous laisse faire le calcul!
Après deux jours de combats acharnés nous arrivons à bout (des bagages, de notre dos et de nos nerfs)!

Les au revoir sont faits. Un petit repas avec mes parents et ceux d'Aurélie nous sépare de notre ultime voyage français: Le Mans => Paris Aéroport CDG.

Une nuit à l'hôtel avec vue (et ouïe) sur les avions puis top départ, frais comme des gardons... Ou pas.

À suivre...


mardi 1 octobre 2013

Au fait...

Alors au fait...
Pour ceux qui ne seraient pas au fait de notre décision de départ, nous allons tenter d'expliquer le pourquoi du comment.....
Il y a 4 ans, sur une plage d'Australie, les chemins de Romain et Aurélie se sont croisés. Et depuis, nous vivons une idylle parfaite (Non, je rigole... Faut pas déconner!). Enfin bref, nous nous sommes rencontrés en Australie.
A notre retour en France, nous avons vécu ensemble à Lyon et monté chacun nos entreprises respectives en espérant rentrer dans les rangs de notre société de consommation, anxiogène et morose.
Au bout de 2 ans, la toxicomanie voyageuse (si si c'est ça je vous jure!) nous brulait les pieds... et surtout les méninges. Alors après quelques instants (Romain) / mois (Aurélie) de réflexion, nous avons décidé de suivre nos envies, quitte à aller à contre-courant....

La question (inévitable) qui vient après cette brève introduction est : ET QUE COMPTEZ-VOUS FAIRE LA BAS?
A cette question, nous répondons sincèrement que nous ne nous sommes volontairement pas fixer d'objectifs de vie, ni de carrière. Qui sait, peut-être que nous ferons un métier improbable, inconnu dans l’hexagone?!?!?

Ce qui vient à résumer: Pas d'objectif => Pas de pression => Pas de déception