mercredi 23 avril 2014

Quelques photos...


Le voyage en avion nous a permis de découvrir les joyaux du lagon

Les Banians, très répandu en Calédonie


Une case typique

Un hôtel desertique mais paradisiaque niché au fin fond de l'île

Ascension du Pic N'Ga, 260m de dénivelé par une chaleur harassante


Les chiens errants, une réalité de l'île. Cette maman nourrissait tant bien que mal ses 9 petits de quelques jours seulement

mardi 22 avril 2014

Pirogue! (4/4)


Les pirogues sont une institution sur l"île des pins. Alors, en tant que bons touristes, avides d’authenticité, nous avons décidé de louer une pirogue en compagnies des gens du camping avec qui nous avons sympathisé depuis notre arrivée sur l'île.



Départ du camping à 7h du mat' avec , dans nos sacs à dos, un pique-nique (succin car la nourriture sur l'île se fait rare) et nos masques et nos tubas.
Nous arrivons sur la baie de St Joseph ou Jean-Rock, notre piroguier nous attend. Notre embarcation, est tellement vieille qu'elle va très prochainement être réformée.
Nous prenons place à bord de ce bateau de bois qui craque sous nos pieds.

Une fois tous embarqués, Jean-Rock place la voile face au vent  et nous voilà partis pour naviguer au gré du vent.





Bercés par le vent glissant dans la grande voile, nous parcourons la baie d'Upi et ses eaux bleues turquoises au milieu des roches coralliennes et des tortues qui nous rendent visite.












Après plus de deux heures de navigation dans une quiétude ressourçante, nous arrivons au bout de la baie d'Upi et Jean-Rock nous dépose sur une petite plage désertique.




Nous entamons une petite randonnée d'1h au coeur de la forêt humide ou les crabes de cocotiers, gros comme des melons, partent se cacher à mesure que nous évoluons, en pointant leur grosse pince vers nous en guise de menace.








Nous finissions par arriver à la piscine naturelle, un écrin de beauté dans un joyau aquatique naturel ou les poissons aux milles couleurs viennent manger dans mains.






Nous passerons le reste de la journée à explorer les fonds marins pour notre plus grand bonheur.











mercredi 16 avril 2014

En mode scooter 3/4

L'île des pins mesure 14 km par 18, il y a du relief comme le pic Nga qui culmine a 262 mètres.
 Voulant visiter cette magnifique île, nous décidons de louer un scooter. Moyen de transport pas trop cher, pas trop gourmand et surtout qui permet d'aller partout.

Départ 9 h du matin, en avant direction VAO le chef lieu de l'île en quête de pain pour le midi. Nous tournons quelques minutes pour trouver un magasin d'alimentation.
Une petite boutique avec trois étagères en rang, des prix exorbitants, beaucoup de conserves mais pas de pain (enfin... plus). Ici seuls les lève-tôt ont du pain, après 7h du matin,l'île est en rupture de pain jusqu'au lendemain.On sortira avec un paquet de gâteaux apéro et une mini bouteille d'ice tea bien glacée.




Nous nous remettons en route en direction du Nord Ouest, pour la grotte de la troisième.
En chemin, un petit stop sur la baie de saint-Joseph, où une barrière traditionnelle fabriquée par toutes les tribus de l'île, veille sur les pécheurs en route pour les eaux plus profondes .
Puis un look-out sur l’îlot Brosse. Il fait beau, pas trop chaud, un temps idéal pour la balade en scooter.

Sur le bord de la route, une planche peinte en blanc écrit au pinceau "ruine couvent", nous empruntons le chemin pour arriver dans un champ de vaches avec effectivement un couvent en ruine au milieu (histoire de dire qu'à cet endroit, il y a des ruines).

De nouveau en route, au bout de quelques kilomètres, nous trouvons le chemin pour se rendre à la grotte de la troisième. A l'époque du bagne, l'île avait été divisée en 5 parties, comme des quartiers dans une prison.
Difficile d'accès , cette grotte s'enfonce dans les entrailles de la Terre, une partie est pleine d'eau où nous avons pu observer des anguilles.

Après un bref retour au camping pour manger, nous voilà repartis vers l'Est où d'autre grottes et Baies nous attendent.
En route pour la grotte de la Reine Hortense, (Fille d'un grand chef kanak décédé lorsqu'elle n'avait que 7 ans (1855). Elle fut élevée et instruite par les pères missionnaires, elle fut la première femme kanak à savoir lire et écrire le français.) où elle aimait se ressourcer, un énorme orage nous surprend.

                                                                                                                                                                                                                                           

Au milieu de nulle part, trempés, nous trouvons pour seule abris, un arbre dont la ramure pas tout à fait étanche nous aide à passer la pluie.








40 minutes plus tard, grand soleil, nous arrivons.


 

 Un sentier dans une forêt tropicale avec de magnifique fougères arborescentes nous amène à une gigantesque entrée en calcaire, abritant hirondelles et abeilles.

Détendus, reposés, nous repartons continuer notre tour. Quelques 100 kilomètres dans la journée nous amènent à la baie de Kuto non loin de notre camping.
Sur la route longeant la baie, Aurélie tourne la tête vers la mer et m'attrape le bras, "Là! il y a un truc dans l'eau".
Un Dugong ( une sorte de vache de mer ou lamantin, avec la queue en forme de queue de baleine) nous invite pour le coucher de soleil sur la mer.
Quelle journée! Forte en émotions.


vendredi 11 avril 2014

Journée Plongée 2/4

      Coïncidence, Notre séjour tombe LE week-end où notre ami Jean-Luc est sur l'île.
Du coup cela nous donne une raison d'aller plonger avec lui par le biais du club de plongée dont il est co-gérant.

Le seul club de l'île la plus proche du paradis.
Aurélie n'étant pas à son coup d'essai après trois baptêmes ces dernières années, pour ma part c'est la première fois que je mets un détendeur dans ma bouche...

Rendez-vous à 7h30 devant notre camping, Jean-luc arrive, on charge les affaires et en route pour la baie de Ouameo au Kunie scuba center. Pour une petite séance de théorie.


Une fois notre combinaison de plongée enfilée, (et je dois dire qu'à mettre,  c'est du sport), chargés de notre matériel, nous traversons la route pour arriver au bateau mouillant juste au bord de la plage.












L'excitation se mélange à l'appréhension pour ma première fois.



Ça commence par une balade(sportive pour Aurélie, qui, placée à l'arrière du bateau, se ramassait à peu près chaque vague qui passait dans la figure) en zodiac jusqu'à un récif en pleine mer avec 30 nœuds (environ 55 km/h) de vent et une belle houle.
Jean-Luc décide de continuer notre chemin, jusqu'à un îlot calcaire habité par quelques oiseaux marins et de magnifiques pins colonnaires,  abritant le récif du vent et de la houle.
Le groupe qui nous accompagne plonge à l'eau accompagné de Narcisse, le moniteur kanak du club dit "œil de lynx" pour sa vue perçante en milieu marin.

Ne reste plus que nous trois sur le bateau.
Aurélie et Jean-luc se jettent à l'eau, ce dernier remonte quelques secondes plus tard me chercher, laissant Aurélie seule, à 4 mètre de profondeur.


"Ajuste ton masque, inspire, expire et lâche le fil dès que tu es prêt"
"Glou Glou Glou..." et c'est parti pour une rando sous-marine de trois quart d'heure si tout se passe bien.
Une sensation de bien-être m'emplit, comme dans un cocon.
La technique du poumon ballaste qui consiste à gonfler plus ou moins ses poumons pour monter ou descendre n'est pas facile à maîtriser mais ça vient vite, surtout quand on n'y pense plus.

La découverte de la beauté du lieu en compagnie de la Sirène Aurélie et de notre maître-nageur Jean-Luc me met rapidement en confiance.

Ça y est nous sommes conquis, la plongée c'est pour nous.

Après 48 minutes à 8 mètres de profondeur, nous remontons. Plein de poissons clowns, becs de canne, raies et autres anémones dans le bleu de l'océan.

Une fois à bord, nous partageons nos impressions, la tête pleine d'images et les sinus plein d'eau de mer.

En route pour la splendide baie de Gadgi. Gigantesque baie parsemée de petits îlots sortis tout droit des profondeurs de la terre, eaux turquoises sur un fond de sable blanc sous 4 mètres tout au plus.

Une petite pointe à 25 nœuds (environ 50 km/h) et Bertrand le pilote stoppe net les machines: "des lunettes sont parties à l'eau!"
Un petit check, seules les lunettes de soleil d'Aurélie sont manquantes sur l'élastique ou elles étaient attachées avec celles des autres. Moment de panique. "Mes Ray ban!"
Cette super journée demandait un sacrifice.
Mais là, Narcisse traverse le bateau et nous montre les lunettes 4 mètres en dessous.
Un petit plongeon et ce sont bien les lunettes d'Aurélie qu'il remonte. Ce n'était pas leur dernière heure!

Nous finissons la traversée de la baie en en prenant plein les yeux, pour regagner enfin Ouameo.
Quelle aventure!
Et surtout, Un grand MERCI à notre ami Jean-Luc pour cette expérience inoubliable!