jeudi 11 décembre 2014

Letchis à 500 francs!

      Et oui, l'été arrive et ses fruits aussi.
En effet depuis quelques jour nous voyons les gens s'installer aux bords des routes avec des panneaux en cartons: "Letchis 500F". Ce week-end il y a même la fête du letchi à Houailou un village dans le nord où ce fruit est la spécialité.




Au croisement des couloirs entre collègues, "Qui veut des letchis? Ils sont de Houailou!"  "700 Francs...", échange d'emails...
"J'ai quelques pochons à la maison! Description : cid:image001.jpg@01D0154C.B4C4F990


En ville dans la circulation un automobiliste sur deux est entrain d'en manger, les gens à l’arrêt de bus, dans la rue ça sent le letchi.

Il faut savoir que la Calédonie consomme près de 200 tonnes de letchis en 1 mois, elle exporte aussi énormément au Japon.

L'année dernière nous n'avons pas connu ça, le letchi à besoin d'un hiver "froid" pour bien se développer, c'est ce qui s'est passé cette année.

Et pour tout vous dire, le goût change beaucoup des letchis fades des fêtes de noël en France.

Alors à vos porte-monnaies! On prend les commandes!

dimanche 7 décembre 2014

Soirée de noël..... devinez où????

La collectivité pour laquelle je bosse, le Province Sud, organisait sa soirée de noël ce samedi.
Et, vu que nous sommes sur une ile perdue en plein milieu de l'océan pacifique, une soirée ne se fait pas dans une salle des fêtes... pas non plus au restaurant... ni dans les locaux de l'administration....
Non...
Une soirée digne de ce nom se fait... sur un ilôt!

Rdv sur le ponton plage du méridien à 19h30 pour embarquer sur un bateau qui nous mènera sur le lieux des festivités.
Alors, nous voilà déguisés en surfeur pour Romain et moi en écolière (c'était une soirée déguisée) en pleine nuit (et oui, même en été ici le soleil est un couche tôt) au milieu d'un ponton en train d'attendre notre bateau navette.

L'ilôt de jour
L’îlot de jour
Nous embarquons à bord d'un petit bateau au moteur puissant. Impression bizarre et marrante que de naviguer en pleine nuit. Aucune lumière devant, je ne sais comment le skipper fait pour s'y retrouver dans cet océan d'obscurité totale.

Petit à petit les lumières de l’îlot se font plus précises et nous finissons par débarquer sur un petit "ponton" de fortune pour ne pas nous mouiller les pieds.

Ambiance Koh-Lanta: du sable, du corail et ne grande allée avec des flambeaux nous amène jusqu'à la case centrale faite de bois et de feuilles de pandanus.

La soirée bat son plein et le dj enchaine le tubes qui enflamme le "dance-floor" (=plage). Nous aurons même droit à un feux d'artifice (de rigueur ici en cette période de l'année).

Une belle soirée dans un endroit insolite et tellement typique!





jeudi 20 novembre 2014

Escapade la ou "jamais la main de l'homme n'a posé le pied"

Bon il faut quand même que je vous raconte....
Le week-end du 11 novembre, Romain ne faisant pas le pont et personne n'étant dispo pour partir en escapade sur notre île avec moi, je m'étais mis en tête de ne pas rester sur Nouméa durant ces 4 jours....

Et le fait du hasard, j'entends, au détour d'un couloir qu'il y aurait une excursion de 4 jours en kayac sur la côté Est.

Ni une, ni deux, je check internet et contacte un guide qui m'inclut dans un groupe pour partir faire une rando kayac de 80 km en autonomie totale sur la côté oubliée. Cette côté est définit comme "l'unique partie de l'ile ou jamais la main de l'homme n'a posé le pied".... Comprenez que c'est une portion qui est accessible uniquement par les mer et relativement difficile d'accès..... (Seuls les kayacs peuvent accoster sur le rivage). Autant dire qu'une fois embarqué la dedans, impossible de renoncer car personne ne peut venir nous chercher!
Bref, il ne m'en fallait pas plus pour me jeter dans cette aventure à corps perdu!




Alors me voilà devant mon kayac en train de remplir les (petits) compartiments avec mon duvet, une tenue de rechange pour le soir et des vivres pour 4 jours (au menu riz, riz et riz. Nous pêcherons le poisson au jour le jour que nous ferons cuire au feu de bois. Nous remplirons les bouteilles d'eau au gré des rivières rencontrées sur le chemin).

Après avoir ramé 7h le premier jour (!), nous arrivons enfin au 1e bivouac. Et quand nous posons le pied (fripé) sur la plage, un énorme orage éclate! Pendant plus de 2 heures, il pleut des cordes... Pas moyen de se sécher, de se changer, de s'abriter ni de faire de feu, nous sommes détrempés pour monter le camp et frigorifiés....  J'ai froid... Je rêve de mon lit et d'une bonne douche chaude!... Mais c'était sans compter sur l'humour de Léa, la fille avec qui je partage ma tente...

Nous décidons de monter sa tente sous les trombes d'eau. Une fois celle-ci montée, je me rends compte qu'il pleut à l'intérieur (!). Léa me confie qu'elle n'était pas sure qu'elle soit étanche ..... Au moins, nous sommes fixées, elle ne l'est pas!





Je sillonne donc la plage à la recherche de branches de cocotiers qui pourraient nous "protéger"de la pluie et, par miracle, je tombe sur une espèce de cabane de pêcheurs en ruines qui nous protègera pour la nuit. Folle de joie (et je pèse mes mots!) j'informe donc Léa qui me dit que nous n'avons pas besoin de démonter la tente pour la déplacer jusqu'à la cabane: "Il suffit de la plier comme ça regarde...." Et CRAC! L'arceau vient péter en 2.... On se retrouve comme 2 connes sous la flotte avec la tente qui fuit, cassée entre les mains. (Elle me confiera par la suite :"Vu comment tu m'as fusillée du regard, j'ai cru que tu allais m'en coller une!").... Le moral dans les chaussettes trempées gainées, je me dis que les 4 jours risquent d'êtres trèèèèèèès longs....
Bref, nous finissons par bricoler un arceau de fortune qui fera l'affaire. Nous dormirons au sec sous l'abri de tôles ondulées.



Le 2e jour sera épique car le vent s'est levé et sa copine la houle l'accompagne! Chavirage en veux tu en voilà! Heureusement que le guide était là pour nous aider à passer ce cap difficile mentalement et physiquement (ça nous rappelle une nouvelle fois que nous ne sommes rien face à la nature). La récompense ultime viendra en fin de journée avec un arc en ciel en guise de bienvenue sur le second bivouac. Et quel bivouac! Une plage désertique et vierge à la beauté insolente et aux fonds marins incroyables.


Le lendemain matin, nous aurons même le luxe de prendre un bain dans une cascade d'eau douce!










Le 3e jour, les conditions seront réunies pour surfer sur les vagues qui nous feront avancer à vitesse grand V. Nous ne ramerons que 4h pour arriver au bivouac sur un ilôt au milieu de l'océan.















Le 4e et dernier jour sera tout aussi jouissif (oui oui je vous jure!) avec un vent arrière et des vagues parfaites pour surfer et arriver au premier village dans l'après-midi et laisser ces 80 km de terre vierge derrière nous avec des souvenirs plein la tête.

 WE DID IT!

Je n'ai vraiment pas regretter d'avoir fait cette mythique côté oubliée et pas peu fière d'avoir réussi d'aller jusqu'au bout (au prix de quelques courbatures!).


lundi 3 novembre 2014

Raid 4X4

Ayant entendu parlé d'un "Raid 4X4" d'une semaine dans les montagnes organisé par un club avec qui je suis sorti une fois ou deux, je décide de préparer mon 4x4 à fond pendant deux mois. Au grand désespoir d'Aurélie. 
J'y vais seul car Aurélie ne peut pas se libérer pendant une semaine. 
Le grand jour arrivé, les derniers réglages sont fais. En route.















C'est avec une dizaine de véhicules que nous partons pour un périples dans la chaîne (Appellation locale de la chaîne montagneuse qui découpe la Calédonie en deux du Nord jusqu'au Sud) en passant par les Dzumac en longeant la rivière Koéalagogamba  jusqu'à la vallée de la Tontouta. Une ancienne piste minière faite lors du boom minier il y a 40 ans...
Ca s'annonce compliqué car dès le premier jour, nous devons à plusieurs reprises reconstruite le chemin éboulé à cause des intempéries et des 4 années sans le pratiquer.

Les gens du club appelleront ça une réouverture de piste.

Le problème c'est que nous avons perdu beaucoup de temps, Deux cardans cassés et trois barres de directions tordues ainsi que quatre passages à remblayer nous amènent à rouler de nuit sans pause afin d'arriver à bon port.


3h30, enfin arrivés et exténués, nous montons le campement. Pour ma part, la tente pas 2''
ne m'a pris que 2 secondes à monter. Puis une demi seconde à dormir!



 De bon matin après une nuit courte et fraiche,
le soleil nous acceuille.








Un petit spot bien sympa en bord de rivière, au milieu de nulle part où les téléphone ne peuvent faire office que d'appareil photo.











Le but de la manœuvre est de rejoindre la rivière Tontouta afin de travailler sur un éboulement qui bloque le passage pour la traversée de cette dernière et rejoindre la route.

Après un jour OFF bien mérité pour les montures et les cavaliers, nous nous mettons en route.
La piste s'appelle ''les trentes radiers'' à cause du fait que nous traversons trente fois la rivière pour arriver à la grande route.















Au début nous devions bivouaquer chaque soir sur la piste au fur et à mesure que nous avancions, mais la casse d'un cardan d'un véhicule non réparable nous pousse à revenir chaque soir au premier campement. Où nous laissons toutes nos affaires en place.

Du coup cela nous permet plus de confort, le campement étant installer sur une plage de sable et non de cailloux comme partout ailleurs...

C"est quand même avec un léger regret que non revenons au camp chaque soir....

Vous comprenez pourquoi.
Plus loin le long de la piste, de magnifique trous d'eau où l'eau est tellement claire que 4 mètres de fond nous en paraissent à peine 1.

Chaque jour nous avançons doucement avec tronçonneuse et coupe-coupe pour tailler la végétation qui regagne son territoire au fil de ans.
Heureusement, un chauffeur était là pour avancer les véhicule au fur et à mesure que nous avançons dans la végétation..

On dirait que l'eau aussi à gagnée du terrain...









Au final nous n'arrivons au bout que l'avant-dernier jour au 29ème radier après lequel un éboulement de plus de 50 m3 de roche nous barre le passage. Nous n'y tavaillons pas, pas cette fois.

Pour le retour nous devons rebrousser chemin où quelques passages techniques assaisonnerons la journée

Globalement tout s'est bien passé pour mise à part une tôle tordue qui m'a empêché de tourner les roues en plein radier, et le pommeau de vitesse qui me lâche en pleine circulation sur le chemin de la maison. Je suis ravi après ces vacances de retrouver ma chère et tendre.

vendredi 17 octobre 2014

Chère Administration

Parce que je travaille dans une collectivité réputée sur le territoire, on fait les choses en grand pour révéler le sentiment d'appartenance qui est en chacune des nouvelles recrues.












Réunion de bienvenue (ça fait quand même 6 mois que je suis là...) en bonne et due forme dans l'Hémicycle avec comme protagonistes, les représentants de l’Exécutif Provincial qui nous souhaite la bienvenue, nous brosse dans le sens du poil à coup de larges sourires et blagues entre politicards, tout en nous déroulant un programme indigeste sur la manière dont est dépensé l'argent public, nous assommant de chiffres, de fromages colorés et d'acronymes en tout genre...

 
Welcome in the Fonction Publique!



(Pas génial les photos mais je n'ai pas trop pu en prendre sans me faire griller!)



jeudi 16 octobre 2014

Brève de Calédonie: Panne d'oreiller

 "Un seul être vous manque et tout est dépeuplé" Tel est le dicton bien connu.... qui n'aura jamais été autant d'actualité sur notre île.....

Contexte: Le tour cycliste de Nouvelle-Calédonie (gros évènement local. L'équivalent du tour de France) s'apprête à donner son coup d'envoi aujourd’hui jeudi sur une des île Loyauté.

Mercredi à 7h, alors que la totalité des coureurs se rendent à l'aéroport domestique de Nouméa pour se rendre sur l'île de Lifou, le compagnie locale Air Calédonie leur apprend que leur vol est annulé..... 

En cause: Un des steward est victime.... d'une panne d'oreiller.....

Conséquence 1: Le vol est annulé... Air Cal a bien tenté de trouver un remplaçant au pied levé... en vain....

Résultat: Plus d'un centaine de personne sur le carreau jusqu'au lendemain midi!
       Conséquence 2: L'organisation du tour de Calédonie est remise en question... Personne ne sait comment solutionner le problème pour que les coureurs se rendent à Lifou pour prendre le départ....
Il y a bien un bateau reliant les îles à la Grande Terre mais il y a trop de vent pour qu'il puisse prendre la mer (logique vous ne trouvez pas?)....

Bref, c'est l'impasse....

Finalement, le coureurs prendront le vol du lendemain et arriveront dare dare sur la ligne de départ, sans avoir eu le temps de s'echauffer....

Telle est la vie en Nouvelle Calédonie!


samedi 11 octobre 2014

Devinez-quoi!?!?!

Nous soufflons aujourd'hui même notre première bougie!
Il y a un an, après des mois de tortures psychiques pour trancher sur LA destination, nous foulions le sol Calédonien pour la première fois après plus de 60 h de voyage....
Si on fouille dans notre mémoire (et oui, car il y en a de l'eau qui a coulé sous les ponts depuis!), au sortir de l'avion, bien qu'épuisés et pas frais du tout, nous avions été interpellé par la moiteur de atmosphère. Il faisait nuit et pourtant l'air humide et chaud nous avait donné l'impression d'une chape de plomb qui nous tombait dessus.
Un an déjà... C'est ce que l'on se dit avec Romain....
Et pour revenir sur cette année passée dans le pacifique, difficile de résumer en quelques mots notre ressenti sur ce pays mais on va tout de même tenter de vous dresser le tableau.
POPULATION
La Calédonie, ce n'est pas la France, c'est un pays à part entière. Une "petite" île de 250 000 habitants qui fonctionne comme un vrai pays, avec son gouvernement, ses institutions propres, ses partis politiques et même son institut de la statistiques à lui...
La Calédonie, c’est aussi et surtout un passé compliqué (un peuple colonisé par des blancs qui ont ensuite fait venir des bagnards pour peupler l’île). Le poids du passé est présent au quotidien et il transpire au travers d'une population ou la mixité ethnique est de mise (Kanaks, Caldoches, Wallisiens, Vanuatais, Vietnamiens...). Tous ces peuples cohabitent ensemble sans vraiment se mélanger, chacun restant attaché à sa communauté d'origine (tout en étant nés en Calédonie).
Nous vient alors cette question, comment définir "un calédonien"? Aujourd'hui, il ne nous est pas (encore?) possible de répondre à cette question, de prime abord simple et concrète.Elle soulève à elle seule tellement de choses plus ou moins complexes que peut-être qu'un jour nous trouverons une définition qui nous convienne à tous les 2 (et nous vous en ferons part bien sur!).

DÉLINQUANCE
Il ne serait pas honnête de notre part de fermer les yeux sur ce fléau qui touche l’île....
Vol de voitures (1 voiture sur 100 est volée et brulée), cambriolages, violence physique... Voilà ce qui gangrène l’île. La principale raison invoquée par les politiques: le manque de place dans la seule et unique prison de l’île. Elle est plus que saturée. Par conséquent, les délinquants sont laissés libres en attendant leur jugement ou ils ne se présenteront pas dans la plupart des cas. Nous avons comme l'impression de vivre dans une société ou l'impunité est quasi-totale.
PAYSAGE
C'est une île aux paysages diversifiés, ou chaque escapade est une découverte et une surprise.










Contraste saisissant entre le grand Sud avec sa terre rouge brique à la végétation aride et le Nord-Ouest aux vastes plaines verdoyantes ou pâture le bétail et ou la culture du western américain est un art de vivre.
Un point commun unit ces 2 mondes: Le lagon aux couleurs milles teintes de bleu avec sa faune aquatique d'une richesse incommensurable. Ou que nous soyons sur l’île (du moins des régions que nous avons visité pour le moment), le lagon est là, majestueux et apaisant.
Bizarrement, par rapport à nos voisins australiens, en Calédonie, la faune terrestre sauvage est peu variée. Fini les araignées tueuses, les kangourous ou les serpents au venin mortel. Ici, ces sont les cerfs qui règnent en maitres incontestés des lieux.

CULTURE
La Communauté Mélanésienne (kanak) dont la culture est riche et très complexe, totalement différentes des autres cultures rencontrées jusqu'alors, est très présente (normal, quand on sait que les kanak représente 40% de la population).  Complexité pour nous Européens et émancipé car, dans le monde mélanésien, la parole au sein d'une tribu est hiérarchisée: Ne peuvent prendre la parole que les hommes et tout dépend de leurs noms de famille (nom qui définit un rang au sein de la tribu). Au pays des kanak, on naît chef.... ou préposé à la vaisselle....
Concernant la région Pacifique Sud, c'est une zone de plusieurs milliers de km², composée de milliers d’îles, d'ïlots et atolls plus ou moins développés. Une région ou le rapport à la nature est encore véritable même si les effets de la mondialisation commencent à se faire sentir de part et d'autres.


NOUS

Partir à l'autre bout du monde, vers l'inconnu total nous l'avons fait. Et qu'est-ce qu'on en retire?
Romain: "On s'est prouvé qu'on pouvait le faire!  Loin de nos amis, de notre famille, nous arrivons à communiquer avec vous assez régulièrement et même si avec le décalage horaire horaire c'est parfois compliqué, nous y attachons de l'importance. Nous commençons à avoir un cercle de bons amis avec qui nous partageons de bons moments.
Professionnellement parlant, je suis épanoui. J'acquiers des responsabilités intéressantes. Mon parcours pro n'est pas encore défini précisément, il se dessine jour après jour, au vu des opportunités. J'ai encore du mal à synchroniser mon travail, mes activités (sports, loisirs...) avec le rythme de vie local. Un an ca fait un peu juste pour s'établir correctement ici. Et je me rends compte qu'ici comme ailleurs nous croiserons toujours des cons, des gens que nous ne comprenons pas... Alors non, nous n'avons pas trouvé notre monde des bisounours... Mais nous nous en sommes un peu rapproché..."

Aurélie: "On est bien installés dans notre petit appart et nous tissons des liens petit à petit. A force de côtoyer des gens d’îles méconnues jusque là, nous apprenons énormément et c'est à chaque nouvelle rencontre un choc culturel ou la modernité et notre esprit individualiste rencontre la tradition, la simplicité. Côté pro, après une expérience enrichissante dans l'export, je me retrouve dans l'administration à manager deux équipes de locaux. Une expérience ou j'apprends beaucoup humainement et ou l'humilité est de mise. Car  le pari pour la zor' (terme à connotation négative) qui débarque en Calédonie et qui doit diriger des locaux n'était pas gagner d'avance... Mais pour l'instant, même si c'est loin d'être un long fleuve tranquille, je m'en sors pas si mal. Question stimulation intellectuelle et intérêt du travail ... c'est une autre histoire.... Affaire à suivre"
Beaucoup d'entre vous nous demande quand est-ce qu'on rentre.... nous n'en savons rien, pour le moment, nous sommes là.......
Voilà le bilan rapide que nous pouvions dresser sur cette année passée sur notre caillou dans le Pacifique.
A vos commentaires M'sieur Dames!

mercredi 1 octobre 2014

Brèves de grèves


Pour vous, la grève d'Air France se "limite" à des déplacements annulés ou retardés.

Pour nous, c'est bien sur des voyages à 22 000 km pour aller voir sa famille annulés. Mais c'est aussi, la pénurie des denrées..... Et oui, sur une petite ile à l'autre bout du monde, l'avion est le mode d'entrées et de sorties des gens, des objets et des vivres....
Alors, en ce moment, dans les magasins, ça ressemble à ça:

mardi 30 septembre 2014

Carnaval!!

Et oui, sur le Caillou aussi il y a le Carnaval.
La différence c'est que l'équivalent du Printemps est en Septembre.

"Samedi 9 Septembre 27ème édition du Grand Carnaval de Nouméa" sur le thème du cirque.

Comment louper ça?

Nous décidons donc d'y aller, destination le centre-ville qui est quasiment entièrement fermé à la circulation pour l’événement.
Tout commence avec une ribambelle de motard de la police pour  ouvrir le passage au convoi dans les rues bondées.


Nous avons eu le droit au Dragon cracheur de feu. Presque digne du Bonhomme hiver des Carnaval de feu la MLC!! (Asso du village où j'ai passé la plus grande partie de ma vie, entraînée par une équipe de jeunes très motivés qui se reconnaîtront) 






D'après les chiffres près de 25000 personnes sont présentes aujourd'hui pour contempler ce spectacle.

Dorothée une collègue d'Aurélie et ses enfants Odilon, Joseph II et Adèle venus profiter du spectacle.



 Des associations venues de la Calédonie entière ont préparés des spectacles défilants dans de magnifiques costumes


Les gens ont travaillé toute l'année pour préparer les chars, ils vont défiler dans les rues de Nouméa durant 3 heures semant leur bonne humeur ainsi que leurs confettis.

 Nous sommes vraiment impressionnés par le travail sur les chars.


Evidemment Nouméa n'est pas très rural, ici les camions remplacent les tracteurs
 Il y a même une voyante géante remuant le popotin.



Ici encore une collègue d'Aurélie, mais cette fois-ci sous le feu des projecteurs.



Le carnaval ne se déroule jamais sans la BANDA MOMO! Créateur du Carnaval voilà 27 ans.

  Nous finirons notre soirée sur le balcon de Béryl à siroter un cocktail en regardant le feu d'artifice lancé depuis la mer.