L'entreprise de Romain étant partenaire, nous avons pu avoir des places à "prix réduits".
Nous voilà dans la voiture en route pour la plaine du kuendu beach.
A peine arrivés sur la presqu'ile que la file interminable de voitures nous fait vite comprendre qu'on ferait mieux de laisser la voiture ici et continuer à pieds.
Très vite, je ne me sens pas trop en sécurité... Le sol est jonché de cadavres de bouteilles d'alcool vides. Beaucoup de gens alcoolisés, des voitures le long de la route fracturées, pneus crevés.... Et il n'est que 18h....
Les quelques km qui nous séparent de l'entrée du festival me font me demander dans quelle galère je me suis embarquée....Bref...
Nous voilà au barrage de la route, ou quelques 300 flics et 200 mecs d'une boite sécurité privée fouillent les sacs, interdisent toute bouteille (même notre bouteille d'eau nous sera confisquée). L'alcool sur lieu du festival étant totalement prohibé.
Nous sautons dans une navette qui nous emmènera aux portes du festival, en face de la plage. Re-fouille. Nous entrons.
Une fois dans l'enceinte, l'ambiance est toute autre. Tout le monde est cool, allongé par terre ou à danser sur les rythmes tranquilles et stones du reggae.
Les dread-locks, toutes plus longues les unes que les autres (tellement longues qu'il y en a certains qui en ont qui trainent par terre!) sont de mise.
Un Nakamal (Rappelez-vous, cet endroit traditionnel où l'on boit le Kava. Pour ceux qui n'auraient pas suivi, lire l'article sur le Kava!) est même installé.
Les groupes de renommée internationale s'enchaînent: Alborosie, Bunny Wailers, Clinton Ferron.... Et même les neg'marrons! Ahh, toute mon adolescence!
Minuit arrivant, nous décidons de quitter les lieux (non sans une pointe d’appréhension pour ma part). Navette. Marche. Tout est calme. Ouf!
Aurélie, tu essaies de nous faire croire que tu bois de l'eau maintenant que vous êtes à l'autre bout du monde???? Même pas j'y crois!!
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