lundi 18 mai 2015

Welkam Vanuatu ! 2/4




Le lendemain matin, nous partons visiter la capitale Port-Vila sous une chaleur étouffante.





Au milieu de rien, des vendeuses de recharges téléphoniques


KFC n'a qu'à bien se tenir!

Nous décidons de rejoindre le centre à pied, pour nous imprégner de l'ambiance qui règne et en prendre, par le même occasion plein les narines des gazs d'échappements (la notion de contrôle technique ici n'existe bien évidemment pas, du moment que ça roule, tout roule!).






Seules les routes principales sont goudronnées, et les nids de poules, voir d'éléphants, font partie intégrante des conditions de circulation, et ça ne dérange personne.






Le klaxon est légion ici, que ce soit pour se dire bonjour, pour interpeller un éventuel client qui souhaiterait monter dans un bus, pour indiquer qu'on tourne, ou encore pour signaler qu'on est là, tout ça, le sourire aux lèvres.

A notre arrivée dans le centre, nous sommes stupéfaits par l'ampleur des dégâts causés par la passage de Pam il y a un mois et demi. Tout est détruits, nombre de bateaux, petits ou très grands sont échoués, des amas de détritus, de bois jonchent le sol.









"La promenade" est défoncée, les cabanes qui servaient à accueillir les touristes sont réduites en miettes.... Ce pourrait être un spectacle de désolation, mais, au vu de l'ambiance folklorique, détachée et joyeuse qui règne, on se sent entrainés par cette bonne humeur...








On comprend vite que ça se reconstruira quand ça se reconstruira, en attendant, la vie continue, alors pourquoi se la gâcher? Belle leçon de vie....









Au détour d'un amas de bois, en plein centre, une petite bande de Ni-van tentent de faire redémarrer à l'aide d'un vieux générateur (abrité sous un parapluie) un bateau rouillé, échoué/fracassé contre la jetée...






Quelques mètres plus loin, 2 plongeurs sillonnent les fonds marins peu profonds en quête de récolter effets personnels et autres trouvailles des bateaux sombrés un mois et demi plus tôt tapissant le fond de l'eau. Remontant à la surface, ils ouvrent une boite, hurlent de joie et se prennent dans les bras. Un trésor?












Nous arrivons au marché ou le dépaysement et le folklore sont à la hauteur de nos espérances.










Un coin cantine ou chacun s'arrête le temps de déguster un lap-lap, met local à base lait de coco, igname et viande ou poisson (vu les conditions d'hygiènes, nous n'avons pas tenter l'aventure culinaire!).
















Un coin traditionnel ou éventails en feuille de coco, huile de coco aux milles vertus et autres sculptures se disputent la place sur les étals au milieu des statuettes made in china.









 

Le coin fruits et légumes est peu remplit depuis le cyclone, Pam ayant ravagé les champs et leurs plantations.




Stand de poissons dont la fraicheur laisse à désirer vu l'odeur











Vente d'un igname (tubercule) surdimensioné!
Igname (tubercule) surdimensionné!
Stand de cocos









Particularité de ce marché, il est ouvert 24h/24! Les vendeurs ont installés une natte en dessous de leur étal et dorment là, parfois avec toute la famille.

















1 commentaire:

  1. Belles photos du marché exotique il semble qu'il n'y ait pas beaucoup de touristes...
    Les stigmates de Pam sont bien visibles.
    La suite
    . Quelle température la bas ? Plus chaud qu'en Nouvelle Calédonie ?

    RépondreSupprimer

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