samedi 16 mai 2015

Welkam Vanuatu! 1/4


Nous nous sommes accordé quelques jours de vacances début mai. Destination: le Vanuatu!











Archipel d’îles perdu au milieu du Pacifique à 50 minutes d'avion de la Nouvelle Calédonie, le Vanuatu, est une ancienne colonie franco-anglaise. En effet, entre 1906 et 1980, ce condominium a été mutuellement géré par la France et l’Angleterre. Depuis son indépendance, le temps semble s'être arrêté et rien ne semble avoir bougé...
Au Vanuatu, les langues officielles sont l’anglais, le français et le bichlamar (une sorte de mix de français et anglais qui pourrait se comparer au créole dans les Antilles). A ces trois langues s’ajoutent 110 langues vernaculaires, ce qui en fait le pays le pays à plus forte densité linguistique au monde. Le bichlamar est la langue commune de tout l'archipel. Ses 266 000 habitants se répartissent sur les 80 îles.

Classé au 131 ème rang mondial sur l’indice de développement humain (cet indice se base entre autre sur le PIB par habitant, l'espérance de vie à la naissance, le niveau d'éducation et le niveau de vie). Paradoxalement, malgré sa pauvreté, le Vanuatu est classé pays « le plus heureux au monde »(cet indice se base sur la satisfaction des habitants de leur vie, de la durée de vie moyenne et de l’impact écologique dans le pays).

C'est aussi un paradis fiscal, mais l'argent hébergé là-bas ne profite vraisemblablement pas aux locaux....

Le Vanuatu, de par son climat chaud et humide, est très vulnérable aux risques de catastrophes naturelles.Le 15 mars dernier, le cyclone Pam a balayé l'archipel en détruisant 90% du pays (habitations, bâtiments, champs...).





Après le cyclone, le voyage était compromis car les infos que nous avions ici, étaient floues même si on comprenait que la situation sanitaire n'était pas au top (épidémies....) et que la reconstruction prenait du temps, nous avons quand même tenté l'aventure et sommes partis découvrir ce pays voisin.

A notre arrivée à l'aéroport, notre avion se parque à côté de l'avion de ravitaillement de l'US AIR FORCE d'où les militaires débarquent en même temps que nous.



Nous comprenons alors, que la situation est encore bien critique.

Une chape de chaleur humide nous tombe dessus dès notre sortie de l'avion. Folklore local de rigueur: tous les agents d'aéroport, même ceux sur le tarmac qui guident les avions sont en claquettes.
Nous sommes plongés immédiatement dans cette ambiance simple, décontractée, où rien n'est urgent et où la méfiance de l'autre n'existe pas.

Un monde éloigné de celui des pays riches où la technologies remplace peu à peu les relations humaines. On dirait que le temps ici s'est arrêté il y a 30 ans.





Et bizarrement, on s'y sent bien!



Après avoir attendu que la conducteur de notre navette finisse sa longue discussion avec un pote (et oui, ici personne n'est prisonnier du temps), nous partons direction notre hôtel en centre-ville. Il est 19h, il fait nuit, et pourtant les routes (toutes défoncées) grouillent de gens de tout âge. "Embouteillages" (aucune règle de conduite, on se dirige au son du klaxon de l'autre). Entre 2 blagues, notre taxi driver nous met de suite à l'aise en nous expliquant comment se déplacer pas cher.
En effet, des mini bus privés, offrant un confort sommaires mais un service fréquent et bien bizarrement organisé sillonnent les rues de la ville. Tarif unique pour n'importe quelle destination. Une seule règle: Last in, last off! (Dernier monté, dernier descendu!). A l'usage, on comprendra que cette règle d'or s'applique systématiquement et qu'il est impossible de prévoir une durée de trajet (encore une fois, qui est pressé?)





1 commentaire:

  1. La suite la suite je te sens à ton aise Aurelie avec la découverte d'autres pays et d'autres cultures....

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