Chose promise, chose due, 6h30 tapante, nous voilà en train de nous activer dans l'appart: 1 pain, 3 tranches de jambon et nos chaussures de marches aux pieds, nous voila en train de sonner à la porte d'un ami pour prendre son bébé chien Beagle de 5 mois avec nous.
Tout le monde dans la voiture, nous partons en direction du Pont de Français. Un gros bric à brac qui se tient tous les dimanches aux portes de Nouméa (les gens vendent tout, des fruits et légumes de leurs jardins, leurs bouteilles de gel douche à moitié utilisées pour moins de 2€... Pas cher!).
Nous y prenons notre petit dej' (soupe de poulet au coriandre, beignets de bananes poingo, riz glutineux à la viande dans une feuille de banane...).
L'estomac dans les talons, nous repartons en direction du Mont Dore. Cette montagne qui culmine à 800 mètres d'altitude domine tout Nouméa et ses alentours.
Nous nous garons sur un parking... face à la plage... Autant dire que le dénivelé à grimper sera donc égal à l'altitude de la montagne.
Ça promet d'être sportif.
Nous empruntons un chemin ou la végétation est verdoyante, les arbres géants avec leurs lianes tout droit sorties d'un film de science-fiction, nous franchissons quelques petits cours d'eau qui descendent directement du Mont Dore (L'eau du Mont Dore est commercialisée en Nouvelle Calédonie).
Nous nous sentons tout petits dans cette nature imposante et tellement luxuriante.
Très vite, l'envirronnement change, devient plus aride. Une terre argileuse rouge vif avec de petits arbres touffus (ressemblant à du maquis) nous annonce le début de l'ascension. Costaud, comme prévu....
Heureusement, le temps est parfait. Gros nuages, et température clémente. Cela ne nous empêche pas d'être trempés et collants.
Une pluie fine s'invite et nous rafraichit.
Mais très vite, le sol devient une vrai savonnette. La terre argileuse s'enduit d'une couche trèèèès glissante! Nos chaussures de rando ne suffiront pas à éviter les chutes, heureusement sans gravité aucune.
3h30, et 3 litres d'eau transpirés plus tard, nous voici au sommet.
La vue est à la hauteur de sa réputation. Les nuages se dissipent peu à peu et laisse place au spectacle.
Face à nous la ville de Nouméa dans sa totalité mais aussi et surtout ce lagon qui se dévoile à nos pieds. Ses ilôts du plus petit au plus grand, ses trous d'eau qui vont d'un bleu mystérieux à un bleu aussi clair que le ciel.
Le temps est tellement dégagé que nous voyons jusqu'aux passes (qui annoncent la fin du lagon et la barrière de corail).
Derrière nous, la baie de Prony, avec cette terre rouge qui se déverse dans l'océan.
L'ascension aura eut raison sur Elvis qui se niche dans un petit coin de verdure et s'endort de suite.
On devra même finir la marche en le portant, il ne voulait plus avancer!
Après avoir pic-niquer la haut, nous redescendrons par un ancien chemin minier, emprunter par les gros camions qui acheminait le nickel dans la vallée.
Le chemin, encore trèèèès glissant nous vaudra quelques belles gamelles accompagnés de fous rires.
Une fois arrivés à la maison, après nos 15 km dans les jambes, nous constaterons que Romain et moi avons littéralement cuits sur place. Nous avions pourtant mis de la crème (Indice 50!) mais nos peaux de métro fraichement débarqués doivent encore s'habituer aux UV locaux!
Ahlala, ça à l'air trop beau et la terre est si rouge!!!!! Romain n'est pas monté en courant? ça m'étonne ;-) Gros bisous à vous 3!!!!!!!!
RépondreSupprimerTrop bien ton reportage, photos trop belles. On aimerait bien y être quelle température ? Climat tropical ? Moiteur ? Le petit chien est trop mignon. La vue est superbe en haut. Les fruits du marche c était quoi ? Merci pour nous faire partager votre vie la bas on est un peu avec vous. Plein de bises à vous.
RépondreSupprimermais qui c'est cet Elvis vous avez adopté?
RépondreSupprimerEt elle où la photo des écrevisses ^^ ?
RépondreSupprimerKaty